Bonjour " Dugenou" ,
Sans trop se tromper, il s'agit ici d'un échange entre Willermoz et De Grainville et Champoléon et non Champollon ni Champolion écrit dans votre texte ( Champoléon De Grainville, puis St Martin et Caignet de Lester, ou Bullet et Fournié furent les Secrétaires de Martinez de Pasqually...)... L'échange du Courrier est daté du 11.01.1770, avec une réponse au 20.01.1770.
Il s'agit ici de la mise en place des cahiers D'instructions, dits Leçons de Lyon dont Amadou en à fait le titre d'un de ses ouvrages, éléments dans ce type de texte que nous retrouvons aussi dans le Manuscrit D'Alger et dans divers courriers tels les lettres aux Du-bourg etc... donc vue l'année il s'agit ici du lancement de l'Ordre Cohen à LYON 01.1770, les secrétaires de Martinez formés, formaient à leur tour des Répétiteurs, car il s'agissait de donner des instructions cohens à d'autres, des rituels et une sorte de catéchisme en opérativité...nécessitant de suivre ces instructions à la lettre, didactiquement.
DM correspond à Don Martinez (de Pasqually ) abrégé c'est à peu près sûr dans ce texte, bien que parfois ces lettres fassent référence à D pour Doctrine-ou LA pour le Fond LA ou Z pour le Fond Z- SM ( Louis Claude de St Martin- H/SM Jean Jacques Du Roy D'Hauterive, selon SM et W = jean-Baptiste Willermoz - et dès fois on a A, B = Auditeurs de SM C,D = auditeurs de W toute une codification a été faites dans ces LECONS = Catéchisme des Cohens. et ces Leçons sont données dans des Cahiers d'instructions, où l'on doit faire des demandes et des réponses que l'on transmet aux responsables.
Dans ces textes l'ont doit suivre un canevas, par exemple des prières à des heures précises de la semaine, du mois ou x fois a répéter dans une journée. donc dans une première partie du texte un Membre TS fait une demande qui n'ai pas agréer par Martinez.( car il s'agissait du lancement de l'ordre.) et les Leçons ou instructions étaient encore en discussions et faisaient l'objet de considérations.
Quand à la dernière partie, qui commence par "nous ne pouvons et finit par R+" passages quelques peu abscons, vu le langage de l'époque, il faut comprendre que dans le mode opératif COHEN... il s'adressait ici déjà à des REAUX CROIX = R+ et donc aux hauts Grades de la Classe finale, le discours était de vanter les instructions ou enseignements Cohens
pour le mérite et la grandeur que l'on pouvait y retirer, et que c'est par son seul travail que la CHOSE (" autrement dit La providence Divine- Son Ange Gardien- Elie Artista" ) noms différents pour un processus identique, la chose donc pourra se manifester..."d'Où l'expériance cité dans le paragraphe" si le rituel est bien fait et si les instructions ont été suivies à la lettre. Car seule la Rituélie permettait d'authentifier le contact, et de réaliser et de prouver son appartenance en tant que Réau-Croix, si la chose s'était manifestée et avait donné les Signes à transmettre... d'où la différence avec les autres Ordres Connus dont la F:.M:. le but ultime de Martinez était par son Ordre des Chevaliers Francs-Maçons Elus Cohens de l'Univers, de tenter de restaurer le Sacerdoce judaïque dans la Maçonnerie Intérieure - ça a plus ou moins été fait via les CBCS et les Instructions au Profès et Gd Profès... Communications qui ont à voir avec les initiations COHENS.
Visiblement ce texte confirmerait un refus d'une offre proposée sur une instruction transmise à DM DON MARTINEZ...
il n'a pas voulu en changer la teneur. Où certaines instructions ne pouvaient être communiquées faute d'être à un degré suffisant. Parfois pour commodité à l'avancement de l'Ordre, il y avait des avancements plus rapides dans les classes supérieures, sans faire attendre un temps mémorables les récipiendaires. En espérant avoir répondu à votre demande
ELIE. S::I::I::- G::M::E::C::.